Lorsque des enfants naissent d’une union
franco-chinoise chacun des conjoints accorde de l’importance à la transmission
de sa culture et de ses valeurs. L’histoire personnelle, les relations établies
et gardées dans le pays d’origine auront une influence certaine sur l’identité
culturelle du parent et sur son envie de transmettre sa culture.
Le enfants qui grandissent dans le pays d’un des
parents, s’épanouiront principalement dans la culture de celui-ci et
s’éloignent parfois fortement de la culture de l’autre parent. Le conjoint
délocalisé souffre alors de se sentir étranger au pays et aussi à ses propres
enfants. Le maintien de deux cultures dans un foyer est possible, mais demande
des efforts, surtout lorsque les enfants grandissent.
Avant, tout il me semble important qu’un enfant puisse
avoir un peu des deux cultures de ses parents. Et cela passe avant tout par
l’apprentissage des deux langues de ses parents. L’environnement extérieur peut
influencer le maintien ou non de chaque culture. Certains environnements sont
parfois hostiles ou peu valorisant pour la culture étrangère. Dans ces
conditions, le conjoint « étranger » risque d’éprouver plus de
difficultés à pouvoir et à vouloir transmettre sa culture. De plus l’enfant
risque d’être moins sensible dans ce genre d’environnement que s’il évolue dans
un milieu réceptif et accueillant envers sa culture.
Généralement, les voyages dans le pays de l’autre
culture, les visites de la famille, d’amis, la pratique de la langue avec les
parents dès la naissance, l’apprentissage de la culture (célébration de fêtes,
télévision par satellite qui permet de maintenir un lien avec l’évolution du
pays, visite d’expositions ou de centres culturels s’ils existent) et la
valorisation de cette culture aux yeux de l’enfant, l’aident à fixer ses
racines bi-culturelles.
Il convient donc de faire preuve d'une grande psychologie et d'une grande tolérance pour la culture de votre conjoint pour permettre à votre enfant de s'épanouir pleinement.